Monter sur la crête de cette colline de Saint-Amand-Le-Petit, battue par les vents et la pluie, exposée au soleil. Sur le chemin, à droite, derrière la stabulation dans la pente : la carrière de terre. Face à vous, trois “éprouvettes” de près de trois mètres de haut en pisé que les éléments commencent à altérer. La terre crue, poreuse et friable, n’aime pas l’eau. Trois de ces éprouvettes comportent des inclusions de terre cuite émaillée, imperméables et pérennes, qui ralentissent la vitesse de l’eau et modulent l’érosion. C’est notre hypothèse.


Les observer en détail.

Les toucher.

Comment se comporte le témoin de pisé nu face à l’action de la pluie ? Les lignes en terre cuite continues permettent-elles de mieux maîtriser l’érosion du totem voisin ? En divisant de moitié la matière durcie par des fours énergivores, le pisé de la troisième éprouvette résiste-t-il de manière tout aussi satisfaisante ? Aidez-nous à décrire l’évolution au fil des saisons du pisé pour chacune de ces éprouvettes, en participant au protocole d’observation proposé près de l’œuvre.

Retrouvez les contributions sur le compte insta @érosion_vassivière.